Actualités
Nous vous présenterons sur cette page quelques unes de nos principales réalisations, au fur et à mesure que nous avançons dans le projet. Revenez-y souvent!
L'évolution de nos réserves...
Il n'est pas toujours évident de remonter dans le temps pour connaitre l'évolution de la végétation de nos réserves, surtout lorsque celles-ci ne sont pas/peu connues du monde scientifique/naturaliste.
Ci-dessous, vous trouverez deux cartes reprenant l'évolution de la végétation des réserves naturelles du Thier du Gibet et du Coteau de Mont à Theux. Il s'agit des mêmes réserves que celles visibles sur cette vidéo .
Ces réserves ont été créées par le projet LIFE Hélianthème en vue de restaurer et protéger les pelouses calcicoles de la "fenêtre de Theux".
Pour ces deux réserves, à l'aide des vues aériennes, nous sommes parvenus à remonter jusqu'en ... 1947 !!
Ces cartes sont réalisées d'après :
- nos relevés GPS et observations de terrain pour 2009 et 2011/12 ;
- les PPNC pour 1998 ;
- les orthofotoplans pour 1984 et 1971 ;
- une vue aérienne du 18/8/1947.
RNA du Thier du Gibet
RNA du Coteau de Mont
Formation pour les éleveurs ovins sur la gestion des parasites gastro-intestinaux
Le 12 avril 2013 a eu lieu une journée d’échanges et de formation sur la gestion des parasites gastro-intestinaux.
L’utilisation de produits antiparasitaires, dont les vermifuges, n’est en effet pas sans conséquences pour l’animal, le troupeau et notre environnement. Mal réfléchi, un programme de traitement antiparasitaire d’un troupeau peut réduire l’efficacité de son système immunitaire et induire l’apparition de résistances chez les parasites problématiques. En outre, certaines substances actives entrainent la dégradation des prairies, notamment par l’augmentation des refus suite à la diminution de la vitesse de dégradation des matières fécales. Elles sont également responsables de la destruction des insectes coprophages et de leurs prédateurs tels les chauves-souris, les oiseaux…
Pour toutes ces raisons, il est donc interdit d’administrer des vermifuges aux animaux pâturant en réserve naturelle ainsi que dans le mois qui précède leur entrée sur les parcelles.
Cette interdiction implique de fournir une information claire à ce sujet aux éleveurs et vétérinaires. Il est par ailleurs tout aussi nécessaire, voire plus, de leur proposer des alternatives et des modes de conduites des troupeaux évitant les infestations trop importantes des animaux. Dans un troupeau, il est ainsi utile de parvenir à maintenir une pression infectieuse stimulant le système immunitaire tout en permettant d’atteindre de bonnes performances en termes de rentabilité.
La journée du 12 avril fait suite à cette réflexion et c’est avec l’aide de l’université de Liège et celle de Namur que nous avons collaboré pour la mener à bien.
La journée s’est déroulée en trois temps :
- Formation théorique par Nathalie Kirschvink (U-Namur), Catherine Richard (ULg) et Caroline Vanvinckenroye (ULg) Voir ici les présentations (5,7 Mo).
- Ateliers pratiques et étude de cas
- Observation au microscope de parasites
Nous tenons à remercier Nathalie Kirschvink, Catherine Richard, Caroline Vanvinckenroye et Françoise Maréchal pour leurs exposés, les analyses coprologiques ainsi que leur encadrements des ateliers. Nous remercions également MrThiernesse, gestionnaire du Domaine de Hottemme, pour l'accueil et la mise à disposition des lieux.
Wilbrote : la dernière réserve du LIFE ?
La réserve naturelle de Wilbrote, créée en 2012, est en train de changer de visage!
Début avril, après la fonte des dernières neiges, les machines de M. Cornet, se sont mises en route pour exploiter le peuplement de pin noir qui couvrait le talus pentu de la réserve.
Les grumes sont aujourd'hui quasiment toutes sorties du parterre de coupe. Les rémanents de coupe ont été rassemblés et seront prochainement valorisés en bois énergie.
L'équipe des agents de terrain du LIFE ont également mis la main à la pâte en dégageant une petite colline annexe de ses broussailles.
Ces deux zones seront bientôt clôturées pour permettre aux moutons de les pâturer et d' y restaurer ainsi quelques 87 ares de pelouse sèche.
Et les espoirs sont grands puisque le site est déjà peuplé de plathanthère et de sauge des prés...
Petit bilan de la saison de pâturage "2012"
Non le pâturage n'est pas un objectif un soi !
Mais force est de reconnaitre que cette activité constitue, pour de nombreux sites, la seule possibilité de gestion raisonnable.
Chaque site fait l'objet d'un plan de pâturage qui lui est propre et qui tient compte de ses caractéristiques propres : type de végétation, état de conservation, présence ou non d'espèces rares et à conserver,... Nous vous invitons à (re)parcourir notre newsletter "spécial pâturage" d'octobre 2010 pour en savoir un petit peu plus sur ce mode de gestion.
Cette année a été un petit peu particulière côté pâturage. En effet, l'alternance de périodes chaudes et de périodes humides au printemps à induit une formidable dynamique de la végétation. Ainsi, dès juin, nous nous sommes retrouvés "noyés" dans les ronces, rejets ligneux de plus de 1m, massifs d'Agrostis, les circes,...
Et que dire des moutons ! Difficile de leur faire suivre un plan de pâturage dans ces conditions. Si du retard a été pris sur certaines parcelles, leur efficacité n'a cependant pas été prise en défaut là où ils sont passés.
Par contre, pour nos agents de terrains, le travail a été plutôt dense, difficile d'être partout à la fois quand la plupart des sites nécessitent notre présence au même moment. Dans bien des cas, c'est bien la complémentarité des modes de gestion "débroussaillage/fauche" et "pâturage" qui a permis de maintenir le faciès de pelouse souhaité.
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août 2012. Surprises sur les coteaux
Voici trois ans et demi que le LIFE est à pied d’œuvre sur nos coteaux calcaires. Les déboisements sont allés bon train jusqu’à présent et nous en voyons la fin.
La restauration de ces anciennes pelouses peut prendre beaucoup de temps et l’aspect actuel des coupes peut paraître décevant au vu de la dynamique des ligneux, de la présence de la ronce ou encore de l’abondance locale des cirses et des séneçons.
Néanmoins, l’œil averti peut observer, dans ce fouillis végétal, quelques timides réapparitions augurant un retour progressif de nos chères pelouses. Généralement de petites tailles, ces espèces couvrent pourtant, ici et là, d’importantes surfaces. Se retrouvent ainsi l’Anthyllide vulnéraire, la petite Sanguisorbe, l’Erythrée petite centaurée, l’Hélianthème nummulaire, le Gaillet rude, les carex, la Campanule à feuilles rondes, la Sabline à feuilles de serpolet, la Luzerne lupuline, etc
Ces espèces sont celles dont les graines ont survécus dans le sol sous le couvert forestier, de nombreuses autres espèces viendront progressivement compléter ce tapis à partir des pelouses qui ont survécus. Mais laissons le temps au temps…
A côté de ces espèces plutôt « banales », quelques autres découvertes sont venues nous encourager.
Sur le Mont des Pins, une dizaine d’Ophrys mouche et d’Epipactis rouge sombre sont sorties de la litière là où, l’année précédente, nous ne trouvions que des Pins noirs.
A Sur Hohière, c’est la station d’Orchis homme pendu qui a commencé à s’étendre suite au déboisement.
Du côté de Theux, ce sont le Bugle de Genève, le Bugle petit Pin et la Germandrée botryde qui ont été retrouvées alors que seule la première de ces espèces était connue des lieux dans les années 1990.
Depuis leur remise en lumière, les genévriers présents sur nos coteaux ont abondamment fructifié laissant espérer une probable régénération bien que ce processus ne soit pas simple pour cette espèce.
Alors que l’année ne semble pas favorable à l’observation des papillons de jour, le Collier de corail a été bien observé sur de nombreuses parcelles gagnées sur la forêt dans la vallée de l’Ourthe. Le coteau de Warre a également vu réapparaitre le Thécla de la ronce, l’Hespérie de la mauve et le Grand Collier argenté. L’Hespérie des sanguisorbes, quant à elle, semble lentement recoloniser les pelouses en cours de restauration à Theux. Sur le Thier aux Pourcets, à Hamoir, c’est le Demi-deuil qui est réapparus, quelques mois seulement après la mise à blanc.
Pour les reptiles par contre, la météo a été propices aux observations, la Coronelle lisse a ainsi été revue sur les sites où elle était connue et commence même à coloniser les coupes (jusqu’à plusieurs centaines de mètres des noyaux autrefois connus).
Ce rapide petit aperçu des « grands retours » est loin d’être exhaustif mais il montre que les choses évoluent positivement sur bien des sites. Peut-être vous aura-t-il aussi donné l’envie de prospecter ces nouvelles réserves qui vont nous révéler bien des surprises dans les années à venir.
26 mai 2012. Les 20 bougies de LIFE soufflées au domaine de Hottemme
Organisée en collaboration avec la régionale Natagora Ourthe-Amblève, cette journée a permis à la cinquantaine de participants de découvrir les deux projets LIFE en cours sur la commune de Durbuy: le LIFE Hélianthème et le LIFE Papillons. Toutes deux actives sur la commune de Durbuy, les équipes de ces deux projets ont pu présenter quelques unes de leurs actions sur deux réserves de la commune: le Mont des Pins et les Briqueteries de Rome.
Le cadre particulièrement accueillant du Domaine de Hottemme offre les conditions idéales pour un tel évènement. Les tous nouveaux panneaux didactiques installés par le projet LIFE Hélianthème ont pu y être découverts à cette occasion, alors que des stands d'information et une salle de projection avait été installés dans les bâtiments du Domaine. Mais le soleil radieux invitait plutôt les participants à la discussion autour du barbecue de midi, avant la seconde visite des sites LIFE.
Sur le terrain, les choses ont bien changé depuis 2009. Les espèces d'orchidées, de papillons et d'autres insectes font leur réapparition, à la plus grande satisfaction de tous. C'est ainsi qu'une nouvelle population de l'Epipactis brun-rouge, une orchidée rare, fut découverte au Mont des Pins dans une zone restaurée, alors que du côté des papillons, aussi bien les briqueteries de Rome que le Mont des Pins ont réservé de belles surprises !
Merci à tous les participants!
Merci au Domaine de Hottemme pour son accueil et sa collaboration!
22 mai 2012. Inauguration de la réserve naturelle Egdar Kesteloot à Bassenge
Trois années après l'acquisition du site, la réserve naturelle située au lieu-dit "Derrière les Massottes" a été inaugurée ce mardi 22 mai par le Baron Edgar Kesteloot, en présence des représentants de l'ensemble des partenaires soutenant la démarche de protection de sites intitiée par Natagora dans la basse vallée du Geer.
Dans son discours, Monsieur Kesteloot a rappelé tout l'intérêt de protéger ces milieux calcaires, derniers bastions septentrionales pour de nombreuses espèces animales et végétales thermophiles. Il a ainsi parfaitement rappelé une des enjeux du projet LIFE: éviter l'extinction de ces espèces sur la limite nord de leur aire de répartition et protéger ce patrimoine naturel à cheval sur la Flandre, la Wallonie, et les Pays-Bas.
Mai 2012. Les sites LIFE renaissent après l'hiver
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Avril - mai 2012 - La saison de pâturage redémarre ! Quelques images...
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Gyrobroyage de coupe sur le coteau de Mont
une pessière occupait 20 ares sur le coteau de Mont. Propriété communale de Theux, cette pessière a été exploitée par le DNF en 2011, la commune ayant perçu une indemnité pour abattage précoce.
Le parterre de coupe était jonché des rémanents d'exploitation ainsi que des éléments brisés du sous-bois.
Cette matière ligneuse a été récemment endainée au rateau endaineur en bas de pente. La zone a ensuite fait l'objet d'un gyrobroyage superficiel afin de faciliter la gestion future des lieux (élimination des souches) et permettre une minéralisation plus rapide de la matière organique résiduelle.
Janvier 2012. Encore et toujours le nettoyage de coupe sur le coteau de Logne
L'hiver est le moment des coupes de bois nécessaires à la restauration de nombreux sites.
Sur le coteau de Logne (Vieuxville-Ferrières), la coupe vient de se terminer. L'exploitation a été réalisée par téléphérage, ce qui a permis de remonter les arbres en entier. Ceux-ci ont ensuite été ébranchés en haut de coupe.
Après l'étape "déboisement", c'est le nettoyage de coupe qui démarre. Cette tâche n'est pas aisée dans les pentes, d'autant plus que le sous bois était parfois très dense. Sur les « talus », nous n'avons souvent pas d'autres choix que d'incinérer le produit de coupe.
Par contre, en haut de coupe, là où les pins ont été ébranchés, nous essayons de valoriser au mieux les rémanents d'exploitation. C'est en bois-énergie que ces matériaux vont être utilisés. Ici, on peut voir le broyeur en action. Alimenté par une petite pelleteuse munie d'un grappin, le broyat est chassé dans des conteneurs qui vont ensuite être vidés dans des semi-remorques pour enfin terminer leur course dans des centres de valorisation (pellets, plaquettes,...).
Notez bien qu’une première moitié de ce vaste coteau a déjà été déboisée et nettoyée. La clôture est même déjà en place. N’hésitez pas à venir y jeter un coup d’œil, le paysage et la végétation en valent la peine.
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Janvier 2012. Le coteau de Sy se porte bien
« Sy » est un petit village de Ferrières, le long de l'Ourthe. Il est principalement connu des randonneurs qui viennent y trouver une des plus jolies vues de l'Ourthe. D'imposants et majestueux rochers se dressent en effet à flanc de coteau et viennent plonger dans le cours d'eau.
Juste en aval de ces rochers, le coteau surplombant le village de Sy a été dégagé. C'est évidement la trace du passage du LIFE Hélianthème.
Ce coteau de 2,5 ha a été déboisé et clôturé en 2011 et la pelouse reprend, petit à petit, possession des lieux. Ce site, future réserve naturelle domaniale, compte un beau panel d'espèces arbustives thermophiles, toutes les espèces typiques y sont représentées.
Comme dans beaucoup d’autres pelouses calcaires, vu l’importante surface et la difficulté d'accès, nous comptons beaucoup sur les moutons pour nous aider à maintenir la zone ouverte en éliminant les repousses ligneuses.
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Janvier 2012. Ca bouge au Tier aux Pourcets
Le Thier aux pourcets, également appelé "roche conique" est une étroite crête rocheuse s'étendant derrière le village de Comblain-la-Tour à Hamoir.
Jadis ouvert, les lieux servaient de zone de pâture pour les troupeaux locaux. Et ici, en plus des moutons se retrouvaient... des cochons !
Depuis la première guerre, voire peut-être bien avant, le site a été abandonné et laissé à la recolonisation forestière. L'an dernier, seuls quelques ares de pelouse étaient encore présents sur les zones les plus rocheuses.
Grâce à la signature d'une convention, Natagora est devenu gestionnaire de près de 2 hectares de cette butte. Grâce au LIFE Hélianthème, le déboisement a été entamé en décembre 2011. D'ici la fin de l'hiver, le site sera également clôturé afin de pouvoir accueillir les premiers moutons dès avril.
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Janvier 2012. Reprise des grands travaux à la Montagne Saint-Pierre
En ce mois de janvier 2012 débute la seconde étape de la réouverture des milieux à la Montagne Saint-Pierre. Au programme cet hiver: mise en lumière de plus de 4 hectares de versant calcaire. Les travaux vont s'étaler jusqu'à la fin du mois de mars. Rendez-vous dans la rubrique "actualité en vidéo" pour l'ambiance sur place...
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Novembre 2011. Evacuation d'un tas de pneus au Thier du Gibet
La réserve naturelle du Thier du Gibet, un coteau calcaire situé au sein de la fenêtre de Theux, a été acquise par Natagora en 2010 grâce au projet LIFE Hélianthème.
Cette réserve a déjà fait l'objet de travaux de restauration : petits déboisements, débroussaillages, pose de clôtures,... Un gros problème restait cependant encore à résoudre pour les bénévoles locaux impliqués dans la gestion du site ! En effet, un coin de haie dissimulait en effet un énorme tas de pneus usagés comptant +- 450 pièces provenant de tracteurs, autos, motos,… et parfois même encore munis de leur jante.
A priori considérés comme des déchets non dangereux, les pneus ne sont cependant pas biodégradables dans la mesure où le temps nécessaire à leur décomposition est indéterminé. De plus, divers éléments dangereux entrent dans leur composition tels le plomb, le cadmium, le chrome et d’autres métaux lourds qui peuvent progressivement être disséminés par l’eau. Ajoutons encore à cela la simple dégradation esthétique des lieux. Or, les déchets attirant les déchets…
Finalement, grâce à l'aide d'Intradel, l'intercommunale de traitement de déchets en région liégeoise, et de l'asbl Recytyre, l'organisme de gestion des pneus usés en Belgique, nous avons pu nous défaire de la meilleure manière qui soit de ces déchets plutôt gênants.
Le 19 novembre, un conteneur de 30 m³ nous a en effet été mis à disposition à proximité de la réserve. Nos bénévoles se sont démenés pour dégager ce tas de la végétation qui avait poussé en tout sens au travers des pneus. Ceux-ci ont ensuite été apportés jusqu'au conteneur. L'agriculteur en charge du troupeau de moutons assurant le pâturage des pelouses calcaires du site nous a prêté mains fortes pour l'opération. Son tracteur venant bien à point pour faire les quelques centaines de mètres nous séparant du conteneur que nous avons entièrement rempli. Ces pneus vont maintenant pouvoir continuer leur vie, soit par recyclage, soit par une valorisation énergétique.
Il est utile de préciser que cette action ne fait en aucun cas partie des obligations légales d’Intradel et de Recytyre. Sans leur généreuse intervention, ce petit coin de la réserve n'aurait probablement pas pu être assaini. La haie vive va maintenant pouvoir regagner du terrain sur l'espace nettoyé.
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Septembre 2011. Quelques photos des résultats des étrépages menés dans la réserve naturelle d'Altenbroek (Fourons)
Aucun doute, la roche calcaire n'était pas loin! L'objectif est atteint: la couche de sol enrichie a été décapée et les espèces végétales des milieux calcaires vont pouvoir s'installer.
Août 2011. De Hottemme au Mont des Pins, première transhumance pour les moutons du LIFE à Durbuy
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Après y avoir assuré leur travail de gestion, la soixantaine de moutons Roux ardennais a quitté les pelouses sèches du domaine de Hottemme en direction des nouveaux enclos du Mont des Pins. Le déplacement d'un site à l'autre s'est fait par route et chemins, sur une distance d'environ deux kilomètres, grâce au remarquable travail de Lula, une jeune Border Collie, qui a mené le troupeau au pas de course jusqu'à l'entrée de la réserve naturelle sans la moindre difficulté!
Août 2011. Début des grands travaux à Altenbroek
En ce début du mois d’août, les travaux de restauration de pelouses calcicoles viennent de démarrer dans la réserve d’Altenbroek, sur la commune des Fourons. Cette grande réserve naturelle est connue de longue date pour sa richesse en orchidées. Malheureusement, de nombreuses parcelles ont fait l’objet d’amendement par le passé, au détriment des populations d’orchidées liées aux prairies maigres.
Dans le cadre du projet LIFE Hélianthème, Natuurpunt a décidé d'y réaliser de grand travaux de restauration de prairies maigres. Comme le sol a été enrichi en phosphates (élément difficilement mobilisable dans le sol), il est nécessaire de décaper la couche superficielle du sol pour atteindre un niveau de phosphates compatible avec la restauration d’une prairie maigre.
Cette technique, l’étrépage, est utilisée avec succès dans la restauration des landes, en Campine notamment. A Altenbroek, l’application de cette méthode est une grande première.
Une étude détaillée des concentrations en phosphates dans le sol a montré qu’il est nécessaire de décaper une couche de sol variant de 20 à 40 centimètres selon les endroits. Pour diminuer les risques d’érosion, les parties décapées feront l’objet d’un léger réensemencement (graminées). Progressivement, les espèces des prairies maigres (origan, knautie, diverses légumineuses,…) devraient apparaître. Il faudra évidemment être très patient pour observer la recolonisation spontanée de ces surfaces par les orchidées.
Après quelques années d’une gestion adéquate, les biotopes particulièrement riches que constituent ces prairies maigres pourront à nouveau accueillir une flore et une faune diversifiées, comprenant certains papillons comme le Point-de-Hongrie, le Demi-argus, le Demi-Deuil ou encore le Damier du plantain disparu du site depuis plusieurs décennies.
Juillet 2011. L'arrivée des moutons !
Après les lourds et longs travaux hivernaux, nous en sommes à la pose des clôtures sur les sites dont la gestion sera assurée par pâturage. A ce jour, ce sont déjà plusieurs kilomètres de clôtures qui ont été installés et bien souvent dans des conditions très difficiles : accès, site rocheux, pente très forte,...
Alors que ce travail se poursuit encore actuellement, les moutons sont déjà entrés là où ils le pouvaient, respectant le plan de pâturage prévu.
Bien que l'arrivée des moutons sur nos sites ne soit pas une finalité, c'est tout de même un heureux évènement et même un gage de pérennité des actions menées jusqu'ici. En effet, cela signifie que pour ces sites, nous avons réussi à trouver des éleveurs intéressés par la démarche et qui s'engagent à assurer le pâturage des pelouses à moyen terme et ce, malgré les inévitables difficultés des premières années. Nous profitons de l’occasion pour les remercier et nous espérons que cette fructueuse collaboration se poursuivra aussi longtemps que possible.
Nous invitons ceux qui souhaitent en savoir plus sur la gestion des pelouses par pâturage à lire notre "Babil calcicole" de novembre 2010 ici , entièrement consacré à ce passionnant sujet.
Juin 2011. Place aux pelouses !
De très nombreux sites LIFE ont fait l'objet d'importantes mise en lumière cet hiver. La végétation herbacée peut maintenant recoloniser ces espaces ouverts. Des changements drastiques au niveau paysager, nécessaires au retour des prairies sèches sur les versants de nos grandes vallées. La végétation des pelouses calcicoles a tôt fait de regagner du terrain. A Martinrive (Aywaille, photo ci-dessous), on note l'apparition de l'hippocrépide en ombelle et de la vulnéraire en de nombreux endroits!
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Mai 2011. Des clôtures pour garantir la gestion des sites LIFE
Les travaux de mise en lumière des sites à peine terminés, voici que démarrent les travaux de pose de clôtures. La tâche n'est pas mince: plus de cinquante kilomètres de clôtures fixes à poser sur l'ensemble des sites LIFE. En vue de soulager le travail des bergers, nous avons en effet opté dès que cela est possible pour la pose de clôtures fixes, ne nécessitant pas des maniements trop importants à l'arrivée des moutons.
En 2011, près d'une trentaine de kilomètres de clôtures seront posées!
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Avril 2011: des tas de bois pour la petite faune
En ce début avril, les pelouses brothers, accompagnés d'une dizaine d'ouvriers, ont réalisé des dizaines de tas de bois mort, dans le but de favoriser la petite faune dans les sites LIFE. Ces tas de bois mort en pleine lumière seront très appréciés de nombreux animaux, en particulier le lézard vivipare. De nombeux insectes profiteront également de ces multiples refuges.
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Montagne Saint-Pierre, avant - après !
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Les travaux de déboisement menés cet hiver ont profondément modifié l'aspect des thiers de la Montagne Saint-Pierre... Le paysage d'antan renaît, même si les déboisements laissent inévitablement des traces... Mais rassurez-vous, la végétation aura tôt fait de s'installer dans ces nouveaux espaces !
Mars 2011 : récolte de biomasse sur les sites LIFE
La restauration de pelouses calcaires à partir de plantations de résineux impose de dégager les terrains déboisés de toute la matière ligneuse (branches principalement) restant au sol après exploitation. Dans la grande majorité des cas, l'équipe LIFE s'est organisée pour que ces rémanents d'exploitation soit valorisés en bois-énergie (plaquettes destinées à l'alimentation de chaudières ou de centrales de cogénération). Une façon de limiter l'enrichissement du sol lors de la décomposition de cette matière, tout en réduisant les coûts d'intervention.
Dans tous les cas cependant, nous veillons à maintenir des tas de bois mort au sol, très précieux pour la petite faune (reptiles, insectes,...).
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Mars 2011 : Une passerelle pour les Spinets!
Après de longs mois de péripéties administratives, la passerelle d'accès à la réserve naturelle des Spinets à On, a enfin pu être mise en place ce 22 mars 2011.
Ce bel ouvrage enjambant désormais la Wamme règle définitivement le problème d'accès à la réserve, au grand bonheur des gestionnaires du sites, à deux ou quatre pattes!
Février 2011 : on clôture déjà!
Les premiers chantiers de pose de clôtures à moutons doivent démarrer dès le début de cette année 2011 si l'on veut atteindre l'objectif d'un pâturage sur une majorité de sites LIFE dès cet été. Plusieurs chantiers de pose de clôtures sont donc en cours, comme à Theux, où la réserve naturelle du Thier du Gibet se voit équipée d'une solide clôture.
Comme le montre la photo ci-contre, les grands moyens doivent être utilisés pour l'enfoncement des piquets dans les sols souvent caillouteux des sites LIFE.
Février 2011: Le coteau de Sy fait peau neuve.
En aval des célèbres rochers de Sy se retrouve un coteau calcaire extrêmement riche en terme d'espèces liées aux milieux ouverts : phalangères, genévriers, cotonéaster integerrimus, mélique ciliée, fétuque pâle,...
Autrefois ouverte, cette zone, d'une surface de près de 2,5 ha, s'est spontanément reboisée d'un peuplement mixte pins noirs-chênes pendant le siècle dernier.
Le dégagement de ce coteau est aujourd'hui presque terminé et une clôture sera installée prochainement sur son pourtour. En effet, comme bon nombre d'autres sites, ce coteau sera pâturé afin d'éviter la recolonisation ligneuse et préserver la faune et la flore typiques des pelouses calcicoles.
Les moutons, des Ardennais roux, entreront pour la première fois sur le site cet été.
Ce projet a pu aboutir grâce à la commune de Ferrières, propriétaire du site, et à la collaboration du Département des Eaux et Forêts. Ce site devrait d’ailleurs être érigé en réserve naturelle domaniale.
Février 2011 : et si mon jardin était un refuge ? (brochure à télécharger)
L’urbanisme galopant, le développement du réseau routier ou ferroviaire, l’intensification des pratiques agricoles sont autant de facteurs qui ont contribué, et contribuent encore, à mettre à mal les milieux naturels. S’ils ne sont pas détruits purement et simplement, ils sont modifiés ou fragmentés en petits morceaux de telle façon qu’ils ne sont plus aptes à accueillir adéquatement les espèces de plantes et d’animaux.
Les réserves naturelles tentent de remédier à cela en dédiant à la nature des espaces les plus vastes possibles. Mais les distances les séparant sont parfois bien longues à franchir voire infranchissables pour un papillon ou une graine de fleur.
Alors, une solution !
Et si nous créions des traits d’unions ?
Et si nos jardins devenaient ces petits points d’arrêt et de refuge pour les plantes et les animaux ?
Pour en savoir, plus, téléchargez notre brochure sur l’accueil des espèces thermophiles (et autres) au jardin.
Janvier 2011 : démarrage des grands travaux à la Montagne Saint-Pierre
Après de nombreux mois de démarches administratives en vue de l'obtention des autorisations nécessaires à une intervention dans ce site classé, les travaux démarrent enfin.
Trois entreprises se partagent le travail. Il y a au total une dizaine d'hectares à déboiser en 2011, sur 3 zones principales (Thier des Vignes, Thier de Lanaye, Thier de Nivelle). L'objectif est de remettre en lumière le sol en vue de permettre la réinstallation de la pelouse calcicole. Ces ouvertures permettront aussi la connexion entre des noyaux de pelouse existante, et assureront ainsi la circulation des espèces animales et végétales. Il s'agit d'un travail difficile, vu les conditions de pente et d'accès au site. Les arbres doivent être sortis en réalisant un minimum de dégâts au sol. Une grande partie des bois sortis sera valorisée dans la filière bois-énergie.
Il ne s'agit cependant pas d'éliminer l'ensemble de la couverture arborée de ces coteaux: des buissons, arbres isolés et cordons arbustifs seront maintenus. Ces éléments contribueront à l'attrait biologique et paysager des sites restaurés.
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Janvier 2011. Un grand pierrier mis en lumière aux Spinets
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Les gros travaux de restauration dans la réserve naturelle des Spinets à On sont déjà bien avancés. La phase de déboisement est presque terminée: un pierrier couvrant près d'un hectare a ainsi été mis en lumière.
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Novembre 2010 : le retour du Mont Pelé !
Après la Montagne Saint-Pierre, le Mont des Pins est sans conteste le site le plus connu de notre zone de projet pour ses pelouses calcaires. Ce « Mont » se situe non loin de l’Ourthe, entre Bomal et Barvaux sur la commune de Durbu
L'exploitation des pins vient de se terminer; il s'agit maintenant de mettre en lumière le sol en évacuant les branches qui occupent le terrain. Une grande partie de ces rémanents va servir à la production d'énergie (déchiquetage en plaquettes de bois). Suite des opérations dès le mois de février!
L’essentiel de cette colline a été plantée de Pins noirs au début du siècle dernier mais, comme vous avez pu l’observer sur la vue ancienne dans notre newsletter n°4, la vocation du site n’a pas toujours été la production forestière. Il y a un siècle de cela en effet, c’était un lieu très ouvert composé de pâtures et de petites cultures ponctué de quelques arbres ici et là. On l’appelait alors le « Mont pelé ».
Actuellement, bien que localement très enfrichés et embroussaillés, les quelques hectares de pelouses subsistantes sont reconnus par de nombreux naturalistes pour les richesses qu’un œil averti peut y trouver. Avec l’accord de la commune, propriétaire du site, une vente des bois fut organisée par le Département de la Nature et des Forêts en juin dernier, qui s'est suivie de l'exploitation d'environ 16 ha de pinèdes, qui vont progressivement être restaurées en prairies sèches.
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Octobre 2010 : Coteau de Martinrive, les pins s'envolent !
Dans la vallée de l’Amblève, à cheval sur la commune de Sprimont et celle d’Aywaille, se dresse le coteau de Martinrive, surplombant le village du même nom.
Autrefois pâturé et cultivé, l’ensemble du coteau a également été planté de Pins noirs entre 1901 et 1965. Au final, ce seront deux parcelles totalisant 6 ha qui seront restaurées. Le site accuse une pente encore plus forte qu’à Logne ainsi qu’un caractère beaucoup plus rocheux. Plus que sur tout autre site, l’utilisation du téléphérage s’est révélée indispensable. Contrairement aux deux sites précédents, il n’est pas question ici de faire entrer des moutons ardennais roux pour le pâturage ; c’est le mouton Mergelland qui a été choisi par l’éleveur pour assurer cette tâche
Si le Mont des Pins a su garder quelques hectares de belle pelouse, entre autre grâce à la détermination et l’huile de coude des naturalistes locaux, le coteau de Logne et celui de Martinrive sont quant à eux beaucoup plus pauvres. Les espèces des pelouses calcicoles sont encore présentes mais elles forment des tapis lâches localisés dans les trouées ou sur les affleurements rocheux. Il est donc fort probable que la végétation herbacée va mettre un peu plus de temps à réapparaitre. La gestion mécanique des rejets ligneux, en complément aux moutons, sera donc plus qu’indispensable les premières années.
Aout 2010 : la sélection des bergers!
Un des plus grands challenges du projet est d’assurer durablement la gestion des sites restaurés. Bien consciente de l’enjeu, toute l’équipe LIFE a rapidement œuvré la recherche des éleveurs de moutons intéressés par le pâturage extensif des sites LIFE.
Suite à de nombreux échanges et visites de terrain, un comité de sélection a finalement désigné six éleveurs passionnés pour assurer la gestion de quelques 21 sites LIFE.
Récemment, 121 animaux ont été acquis par le LIFE et sont mis à disposition de ces bergers modernes. L’objectif pour la plupart des sites : le début du pâturage pour 2011, juste après les grands débroussaillages de l’hiver !
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Juin 2010 : Une nouvelle réserve à Theux, le thier du Gibet protégé!
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A 1 km au nord-est de Theux, le site du Thier du Gibet est bien connu des theutois pour sa célèbre croix. Situé sur la partie septentrionale de la fenêtre de Theux, le site comprend principalement des terrains carbonifères (Tournaisien). Cette particularité géologique est à l’origine de la présence de milieux semi-naturels très originaux pour la région, comprenant de nombreuses espèces rares et menacées.
Les travaux prévus visent essentiellement la réouverture des pelouses existantes, souvent fortement envahies par les ligneux. Des fauches restauratoires sont également envisagées. La gestion récurrente sera assurée par le pâturage de moutons.
Des chantiers bénévoles de gestion, destinés notamment à aider les moutons à limiter la repousse des ligneux seront toutefois nécessaires durant les prochaines années.
avril 2009
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Une première acquisition !
Dès les premiers mois du projet, une nouvelle réserve naturelle a vu le jour : la réserve naturelle de Derrière Les Massottes.
Mais qu'est-ce donc une massotte ?
…une petite massue en aulne utilisée autrefois pour éteindre les brasiers ?
…un matronyme, formé sur le nom Massot, diminutif de Thomas ?
…une sorte de petit couteau ?
…ou une espèce de lutin, travailleur et farceur (comme le Massotais ardennais) ?
Pour nous en tout cas, il s’agit d’un bloc d’un seul tenant de près de 4,5 hectares de pelouses et prés calcaires sur un coteau exposé au sud dans la vallée du Geer, à Boirs…
Des inventaires ont déjà été réalisés cette année sur le site et, parmis les espèces les plus intéressantes, figure le Grillon des champs dont le site accueille une belle petite population.
La pose de clotures pour permettre le pâturage a été faite en juin. Au mois d'août, le LIFE a réalisé la première fauche avec l'aide des bénévoles locaux. 130 ballots de foin ont ainsi été faits.
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